Les Critiques

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  • L’Abominable film de filles

    Dans cette salle pas bien grande mais comble du Gaumont Parnasse, un jeudi soir de la fin du mois d'août, à l'heure où le niveau intellectuel des films estivaux n'est encore et toujours guère brillant, je me suis retrouvée en compagnie du « club des copines », à célébrer ce que le cinéma fait de mieux pour notre sexe, « le film de filles », en compagnie d'un public à 99% féminin et surexcité. Ambiance, ambiance...
  • Hamlet dans les mains de Jude Law

    Bientôt trois mois que le Hamlet du metteur en scène et directeur du théâtre du Donmar, Michael Grandage, se joue tous les soirs à guichets fermés sur les planches londoniennes. Hamlet, le personnage le plus complexe du théâtre shakespearien, est incarné ici par Jude Law, dont c'est le grand retour sur scène, après plusieurs années dédiées au cinéma.
  • Sand / Musset : poignante mise en lecturre à Grignan

    Le samedi 4 juillet dernier, le Festival de Grignan proposait une lecture -spectacle inédite sur la correspondance Sand/ Musset. Dans une brillante mise en scène de Benoît Lavigne (Baby Doll, Adultères), Xavier Gallais et Romane Bohringer ont redonné vie aux deux célèbres amants dans les murs de la Collégiale, nocturne et attentive… « Moi Amandine-Aurore-Lucile Dupin, je suis une femme libre ; et la vie fait couler dans mes veines le sang du roi de Pologne et du Maréchal de Saxe, le sang de Marie-Antoinette, le sang des filles de joie, le sang de l’oiseleur que fut mon grand-père. La mort si précoce de mon frère et de mon père, la trace des déchirures familiales, les murs du couvent de mon adolescence : rien n’a pu briser mon caractère. »
  • L’Accro des chick litt déprimée

    Oui, je fais partie de la génération Bridget Jones, et autres Sex and the City, qui croit dur comme fer que le Cosmopolitan donne de l’esprit (le cocktail, pas le magazine !), et que le seul boyfriend envisageable soit une sorte de Largo Wynch sponsorisé par Dior. Parce que je le vaux bien ! Hic ! Mais ici, avec les Confessions d’une accro du shopping au ciné ce mois-ci, l’accro de la chick litt (« littérature pour poulettes ») que je suis, tombe en dépression. BEREZINAAAA, hic !… Une héroïne vraiment « tête à claques » OK, nous avons affaire ici à une sacrée « addict ». Les mannequins des vitrines lui soufflent en permanence la chanson du bonheur et ses nombreuses cartes de crédit lui autorisent toutes ses folies. Evidemment, ça va se gâter pour la miss et ce dès le début du film, mais cette dernière ne voit rien venir (et ce pendant les trois quarts du film!) malgré son job si intellectuel de journaliste branchée.