Les Critiques

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  • Rentrée théâtrale 2009 : Parole et Guérison de Christopher Hampton

    La rentrée 2009 s’annonce audacieuse au Théâtre Montparnasse, qui se frotte à une période trouble de la psychanalyse, c’est-à-dire à l’heure de ses balbutiements. Ici des confrontations passionnées s’opèrent entre le jeune Jung et son éminent mentor, Freud, mais surtout entre la patiente Sabina Spielrein et son analyste et amant Jung… Pour éviter l’écueil de la mise en scène d’une pièce au sujet trop médicalement spécialisé, Parole et Guérison du dramaturge et scénariste britannique de renom, Christopher Hampton, s’interroge surtout sur la dimension humaine de cette recherche psychanalytique, à la fois dans le rapport sexuel et amoureux très fort qui se noue entre l’analyste et sa jeune patiente, mais également dans cette filiation intellectuelle qui s’ébauche progressivement entre Jung et Freud.
  • L’Abominable film de filles

    Dans cette salle pas bien grande mais comble du Gaumont Parnasse, un jeudi soir de la fin du mois d'août, à l'heure où le niveau intellectuel des films estivaux n'est encore et toujours guère brillant, je me suis retrouvée en compagnie du « club des copines », à célébrer ce que le cinéma fait de mieux pour notre sexe, « le film de filles », en compagnie d'un public à 99% féminin et surexcité. Ambiance, ambiance...
  • Hamlet dans les mains de Jude Law

    Bientôt trois mois que le Hamlet du metteur en scène et directeur du théâtre du Donmar, Michael Grandage, se joue tous les soirs à guichets fermés sur les planches londoniennes. Hamlet, le personnage le plus complexe du théâtre shakespearien, est incarné ici par Jude Law, dont c'est le grand retour sur scène, après plusieurs années dédiées au cinéma.
  • Sand / Musset : poignante mise en lecturre à Grignan

    Le samedi 4 juillet dernier, le Festival de Grignan proposait une lecture -spectacle inédite sur la correspondance Sand/ Musset. Dans une brillante mise en scène de Benoît Lavigne (Baby Doll, Adultères), Xavier Gallais et Romane Bohringer ont redonné vie aux deux célèbres amants dans les murs de la Collégiale, nocturne et attentive… « Moi Amandine-Aurore-Lucile Dupin, je suis une femme libre ; et la vie fait couler dans mes veines le sang du roi de Pologne et du Maréchal de Saxe, le sang de Marie-Antoinette, le sang des filles de joie, le sang de l’oiseleur que fut mon grand-père. La mort si précoce de mon frère et de mon père, la trace des déchirures familiales, les murs du couvent de mon adolescence : rien n’a pu briser mon caractère. »