Non, ne tentez pas de vous pendre ! Car à Paris, on a toujours un petit quelque chose à faire : devant sa télé (avec le talentueux Mr Replay), face à une géniale expo photo à l’Hôtel de Ville ou en savourant  clim’  et popcorns face à une Emma Thompson flamboyante.

 MALTESE : le beau cadeau estival de France 3

Le 29 juillet dernier, juste après Zorro et le génial Sergent Garcia, surgissait une nouvelle série sur France 3.

Le commissaire Maltese, interprété par le trop rare Kim Rossi Stuart (Voilà, ça y est, me voici démasquée !), ce mélange savant d’élégance italienne et de réserve britannique, revient sur la terre sicilienne de son enfance, après 20 ans d’absence.

Evidemment, l’authenticité des lieux et l’époque des années 70 amplifient le charme de cette série. Entre Le Parrain et Le Guépard (sympas les références !) l’intrigue surprend pourtant sans cesse et chaque épisode de 50 minutes est un vrai régal. Les derniers épisodes de cette première saison sont à découvrir ce dimanche à 21h sur France 3, accompagnés ou non d’un bon Spritz Apérol. Cheers !

GILLES CARON : le grand reporter photo des sixties

Faire rimer qualité et gratuité n’est pas toujours évident en matière d’expos à Paris. Mais à l’Hôtel de Ville de Paris, dans ces conditions, il est possible cet été de découvrir un grand nom de la photographie française, Gilles Caron. C’est un jeune photographe enthousiaste et tenace qui, non content de photographier les stars de ciné et de musique de l’époque, se passionne pour des causes politiques et suit chaque jour (et chaque nuit) les événements de mai 68. L’expo rend hommage à ce travail d’orfèvre qui s’est arrêté prématurément, alors qu’il n’avait que 30 ans, disparu lors d’un reportage au Cambodge en 1969.

Ses photos témoignent de l’immense violence de cet affrontement entre le milieu politique en place, solidement armé mais finalement complètement dépassé par la déferlante de cette jeunesse fougueuse et déterminée des sixties.

MY LADY : Emma Thompson, royale

Dans MY LADY, Emma Thompson est éblouissante dans ce rôle de juge pour enfants, en pleine crise conjugale. Elle noue, en effet, une étrange relation avec un jeune homme, refusant de se faire transfuser pour des raisons de croyances religieuses.

L’univers de la justice anglaise et ses coulisses est en soi un élément intrigant. Mais c’est surtout l’écriture psychologique de ce personnage féminin, extrêmement froid, emprisonné dans ses convictions et l’interprétation tout en nuances d’Emma Thompson qui en fait tout son sel.