Projo du court métrage « Le Bon vivant »

Mercredi matin dernier, au Club de l’Etoile, était projeté le court métrage d’Eric Toledano et Olivier Nakache, réalisé à la demande de l’Association Ferdinand (fondée en 2007 par le comédien Patrick Chesnais) et de la Fondation Vinci Autoroutes, en présence des principaux intéressés. Le film est diffusé depuis mercredi pendant une quinzaine de jours au cinéma mais aussi à la télévision.

Le choc de ce court métrage (« conçu avec la même exigence que pour un long » a tenu à préciser Patrick Chesnais) ne réside pas dans la violence des images mais beaucoup plus subtilement dans la violence de l’idée qu’une vie, subitement, sans prévenir, va être gâchée. « Le choc vient plus du fait de montrer la vie comme quelque chose de beau et qui n’a aucune raison de s’arrêter brutalement », précise Eric Toledano.

Crédits photo: Esprit Paillettes

Dans ce film, on retrouve l’univers cinématographique des réalisateurs des films Intouchables, Samba, c’est-à-dire là où la comédie et le drame sont intimement mêlés. Pour cet exercice, ils se sont fait aider par l’agence de pub Les Vieux Garçons afin de conserver le rythme et l’efficacité d’un spot publicitaire.

Selon une étude de Vinci Autoroutes, 1000 vies par an en France pourraient être sauvées si les conducteurs ne prenaient pas le volant avec un taux d’alcool supérieur à la limite autorisée.

A travers cette bande de potes, qui aime s’amuser et profiter de la vie, l’Association Ferdinand et la Fondation Vinci Autoroutes cherchent à sensibiliser les jeunes. Les 18-24 ans ne représentent pourtant que 9% de la population française mais 25% des personnes tuées sur la route.

Crédits photo: Esprit Paillettes

Des chiffres qui font froid dans le dos. Très engagé dans cette démarche de prévention routière à la suite du décès de son fils, Patrick Chesnais lors de la rencontre, insiste sur tous ces personnages secondaires dans le film qui n’ont pas su prévenir l’accident et qui sont en partie, aussi, responsables.

Sans chercher à moraliser, Patrick Chesnais nous invite concrètement à être nous-mêmes plus responsables : ne pas conduire en ayant bu, bien sûr, mais aussi ne pas laisser partir une personne, dans une soirée, qui a bu et s’apprête à conduire…

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