Les Chroniques

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  • Cabourg, « fais-moi plaisir! » Dernière journée festivalière…

    En cette matinée de dernière journée de festival, les effets de ce rythme de trois films par jour et de soirées où l'on guinche jusqu'à pas d'heure commencent à se faire sentir, et je titube héroïquement jusqu'à la salle de cinéma. La comédie en question, Une semaine sur deux, réunit Bernard Campan et Mathilde Seigner autour du thème du divorce et de ce que cette rupture représente pour les enfants comme pour les parents. Il faut souligner ici l'excellent casting des gamins qui nous enchantent par leur cinégénie et leur talent pour le jeu. Et le public de Cabourg ne se trompe pas en applaudissant à tout rompre cette comédie familiale, tendre et drôle à la fois.
  • Cabourg la Joueuse, ma première « vraie » journée de festival

    En cette première véritable journée de festival, je me promets une chose: il ne faudra pas céder au chant des sirènes de la fête et des paillettes ce soir et rentrer sagement me coucher en prévision de la soirée du lendemain, déjà annoncée comme le clou du festival avec son célèbre karaoké, orchestré par ce bon vieux Gonzague Saint-Bris... Évidemment entre la théorie et la pratique... A la séance de dix heures, j'apprécie Les Grandes Personnes un premier film avec Jean-Pierre Darroussin et une jeune et talentueuse comédienne, Anaïs Demoustier. Ce film, sorti en 2008, fait partie de la programmation « Ciné Swann » qui permet au public de Cabourg de revoir sur la plage le soir, les films romantiques de l'année comme Chéri de Stephen Frears ou Coco avant Chanel d'Anne Fontaine.
  • Jusqu’à toi… Cabourg ! Récit de mon arrivée au festival du Film Romantique

    Nouveauté, cette année à Cabourg, une journée dédiée à ses habitants pour découvrir en avant-première les films du festival. Les célèbres guests ont déferlé le lendemain soir pour la soirée d'ouverture, comme de coutume organisée au profit d'une association caritative.Nous arrivons donc en fin d'après-midi. Je dis nous car je suis arrivée avec une « team » pas comme les autres: un escadron de photographes surexcitées. Sur l'autoroute, les péages défilent comme les mille et un scénarii pour conquérir Cabourg la Romantique. Je m'étonne pourtant, parmi les films programmés, de ne pas forcément avoir affaire à de vraies comédies romantiques. Les festivaliers que je rencontre ont tôt fait de me prévenir: ici la programmation rend avant tout hommage à un cinéma sensible, un peu nostalgique, romantique sous certains aspects, dramatique en somme.
  • L’air vivifiant du conservatoire

    Chaque année, le Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique propose des « ateliers d’interprétation », organisés par les élèves de troisième année. Un moment de théâtre vivifiant avant l’étape redoutée des présentations de fin d’année. Dans Hôtel du Brésil, Benjamin Abitan dirige ses camarades en revisitant les rêves de célèbres poètes. ENTRER DANS LE RÊVE Un peu comme dans une séance d’hypnose, les comédiens proposent à leur public de se détendre. On ne fermera pas les yeux, bien sûr mais symboliquement les lumières s’éteignent, le silence de la nuit se fait pesant. Plusieurs minutes s’écoulent avant qu’une mélodie très enfantine se fasse entendre, reprise immédiatement par tous les comédiens : « Entrer dans le rêve ! ». Ce chœur étonnamment souriant, psalmodie ce refrain qui va nous plonger dans l’univers onirique où très vite le récit se déstructure.