Jusqu’à toi… Cabourg ! Récit de mon arrivée au festival du Film Romantique

Nouveauté, cette année à Cabourg, une journée dédiée à ses habitants pour découvrir en avant-première les films du festival. Les célèbres guests ont déferlé le lendemain soir pour la soirée d’ouverture, comme de coutume organisée au profit d’une association caritative.

Nous arrivons donc en fin d’après-midi. Je dis nous car je suis arrivée avec une « team » pas comme les autres: un escadron de photographes surexcitées. Sur l’autoroute, les péages défilent comme les mille et un scénarii pour conquérir Cabourg la Romantique.
Je m’étonne pourtant, parmi les films programmés, de ne pas forcément avoir affaire à de vraies comédies romantiques. Les festivaliers que je rencontre ont tôt fait de me prévenir: ici la programmation rend avant tout hommage à un cinéma sensible, un peu nostalgique, romantique sous certains aspects, dramatique en somme.

Le premier film que je découvre, s’intitule Jusqu’à toi de Jennifer Devoldère avec dans le rôle principal Mélanie Laurent. Indubitablement l’intrigue correspond au genre de la comédie romantique mais le rythme se révèle un peu irrégulier. Les rebondissements autour de cette rencontre fantaisiste entre un jeune américain et une jeune française, réunis autour d’une valise perdue, sont un peu cousus de fil blanc. Il n’en reste pas moins une façon de filmer très maîtrisée et l’occasion de s’interroger sur l’attente d’une rencontre amoureuse et notre tendance à tout idéaliser.

Le soir au Grand Hôtel de Cabourg a lieu le dîner d’ouverture du festival, au profit du de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière. Comme des coqs en pâte, nous assistons au spectacle grandiose du soleil couchant sur la mer, en même temps que des roses sont vendues pour la traditionnelle tombola. Les invités du jour (Hélène de Fougerolles, Zinedine Soualem) et les membres du jury (Mélanie Doutey, Sam Karmann), se prennent au jeu du tirage au sort. Patrick Fiori chante des airs de son nouvel album, consacré aux musiques de films. Celle des Choses de la vie, fait en l’espace de quelques minutes revivre le fantôme de Romy Schneider qui n’aurait pas déparé dans ce décor glamourissime…

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