Les Rencontres

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  • Quand Ben Whishaw illumine Bright Star

    Avec Bright star de Jane Campion, Ben Whishaw, que les amateurs de théâtre londoniens suivent depuis déjà plusieurs années avec attention, après avoir campé un Jean-Baptiste Grenouille remarqué dans Le Parfum, histoire d'un meurtrier, (rôle décroché à la barbe de DiCaprio et Orlando Bloom) poursuit ici sa belle trajectoire d'étoile brillante dans le firmament cinématographique...
  • Timo Torikka, héros d’un conte finlandais

    Depuis plus de trente ans, Timo Torikka promène sa belle gueule de viking sur les écrans finlandais et plus récemment sur la scène française. Le comédien est venu à Cabourg pour parler de son travail avec Mika Kaurismaki, dans Three Wise Men qui raconte les retrouvailles imprévues de trois anciens amis dans les rues d'Helsinki à la veille de noël. Trois parcours d'hommes en crise, trois portraits d'amis, qui le sont également dans la vraie vie.
  • ENTRETIEN-HOMMAGE : JOCELYN QUIVRIN

    Cet entretien a été réalisé en janvier 2007, lors de la promotion de Jacquou le Croquant où Jocelyn Quivrin incarnait le (très méchant et très remarqué) comte de Nansac, rôle important face à Gaspard Ulliel. J’ai tenu ici à rendre hommage à ce comédien et réalisateur, aussi talentueux à l’écran que généreux et chaleureux en interview. Il paraît qu’au départ vous n’aviez pas envie de jouer Nansac, le méchant dans Jacquou le Croquant ? Ce n’est pas tout à fait exact. Au début, Laurent Boutonnat m’avait proposé un autre rôle qui pour plein de raisons ne m’intéressait pas assez. Disons que j’ai rencontré Laurent et ça s’est très bien passé. Il m’a donné le scénario à lire et je l’ai tout de suite adoré. Je l’ai vraiment lu d’une traite. Je l’ai trouvé bouleversant avec des personnages magnifiques. Mais le personnage qu’il me proposait ne m’intéressait pas.
  • Emile Cohl cinéaste pionnier

    Une soirée « Gaumont Palace » donnée à l'auditorium du Musée d'Orsay le 12 octobre dernier m'offrit l'occasion de (re)découvrir un cinéaste français à l'ingéniosité technique aussi ravageuse que son univers fantastique et décalé. Emile Cohl qui travailla pour la Gaumont de 1907 à 1914 avait percé le mystère de l'animation et offrit en 1908 le premier dessin animé, produit par la Gaumont, sous le nom de « Fantasmagorie ». La figure bonhomme, ce cinéaste de qui Walt Disney rappelait souvent qu'il devait toute sa carrière, a touché un peu à tout avant de s'intéresser au cinématographe. Ex-dessinateur de portraits-charge, inventeur de rébus, poseur de devinettes, Cohl ne craignait pas les jeux d'images, les coqs à l'âne visuels.